Fédération des chemins de la Guerre de Cent Ans

Présentation

À partir du Moyen-Âge, Huriel est devenue une cité importante. En effet, au cours des XIe et XIIe siècles, quatre monuments érigés en font une place forte, constituant encore de nos jours un patrimoine historique remarquable :

• La collégiale dédiée à Saint-Martin, aujourd’hui disparue, qui allait devenir plus tard le tombeau des seigneurs de Brosse

• Le prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Déols

• L’église Notre-Dame, une des plus belles églises romanes du Bourbonnais, aux influences architecturales limousine, auvergnate et berrichonne

• Le château-fort dont il subsiste un imposant donjon appelé « La Toque », du nom de la toiture qui le recouvrait jusqu’en 1903, et deux tours d’angle. Ce donjon est devenu l’emblème de la ville d’Huriel. Epargné par les assauts durant la guerre de Cent Ans du fait de sa robustesse (qui fit reculer les troupes de l’Anglais Robert Knowles en 1357 !), il est resté en parfait état de conservation, ce qui lui a valu d’être classé aux Monuments Historiques en 1885.

C’est dans le château d’HURIEL qu’est né un des plus fidèles compagnons de Jeanne d’ARC, le maréchal Jean 1er de Brosse (1375-1433). Succédant aux premiers seigneurs apparus au milieu du XIe siècle, la famille de Brosse a possédé la terre d’Huriel de 1265 à 1478. Une autre grande famille l’a remplacée, celle des de Bartillat, puis les vestiges du château sont devenus propriété communale en 1879.

Le donjon de la Toque se visite. Il comporte 5 salles qui permettent la tenue d’expositions estivales chaque année. Presque millénaire, il est un précieux témoin de l’architecture militaire médiévale.

Bernard Duplaix - Association Huriel au fil des siècles.

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