Fédération des chemins de la Guerre de Cent Ans

Présentation

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A la confluence de la Creuse et de la Sédelle, la forteresse de Crozant a été érigée sur un long éperon naturel. Le site aurait été occupé dès la période protohistorique, puis abandonné à l’époque antique. Le château n’est indiqué dans les textes qu’au XIIe siècle, lorsqu’il est associé au développement du bourg. Dès 1347, le comte de la Marche demande à son châtelain-capitaine d’équiper la forteresse en réserves et en hommes pour en assurer la défense face aux anglais dont on craint l’attaque.

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Accessible par un pont enjambant un fossé et défendu par plusieurs tours angulaires. Aujourd’hui en ruine, ce châtelet primitif constitue par ses éléments de défense, une volumineuse tour-porte rectangulaire. Au XIIIème siècle, les constructions sont plus nombreuses et assurées grâce à Hugues de Lusignan. Le château est alors découpé en 3 cours sur environ un kilomètre de long.

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Les constructions se développent alors sur plusieurs centaines de mètres de long, du châtelet d’entrée jusqu’à la tour Colin. Après une première cour associée au système d’entrée, on accédait à un ensemble intermédiaire, dominé par une grande tour quadrangulaire ayant certainement servi de logement au capitaine de la place. Puis, on parvenait à la grande cour septentrionale, dont le noyau rocheux portait la grosse tour circulaire, la tour du Renard, la chapelle des comtes et, sans doute, un logis. Malgré plusieurs campagnes de constructions successives et mis à part quelques rares réaménagements de la fin du Moyen Âge, l’ensemble porte la marque du XIIIe siècle.

Peu de vestiges sont visibles suite au temps, aux Guerres de Religion et surtout d’un tremblement de terre en 1606. De grands travaux ont été lancés sur la porterie grâce à l’aide du conseil général de Creuse qui dirige une bonne partie des travaux. Ce site associé à la Vallée des Peintres.

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