- L'armement médiéval -
Vous trouverez ici une liste non exhaustive des différentes armes et équipements utilisés au cours de la Guerre de Cent Ans.
Armes
Armes d'hast :
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Anicroche : Arme d’hast composée d’un coutelas recourbé pour couper les jarrets des chevaux et arracher des pièces d’armures. Elle a été en usage du XIVe au XVIe siècle.
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Fauchard (ou fauchart): arme d’hast offensive ou défensive du XIIIe siècle originaire d’Italie et du sud de la France. Les premiers n’étaient qu’une simple faux emmanchée droite au bout d’une longue hampe. Au cours des siècles, le fauchart évolua sans cesse et donc il en existe de nombreuses variétés. Cette arme est utilisée par les piétons pour désarçonner les cavaliers, certaines hampes pouvaient faire 2,20 mètres, mais elle était aussi utilisée comme armes de taille et d’estoc. Bien manié, le fauchart était une arme redoutable.
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Pique : Longue lance utilisée par les piétons principalement contre la cavalerie. Les Écossais l’utilisaient lors de la formation d’un schiltron qui consistait en un mur de piques sur plusieurs rangs. C’est une arme simple à manier et peu coûteuse, ce qui explique que son utilisation est de plus en plus répandu au cours des siècles.
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Vouge : Arme d’hast utilisé par les piétons dès la fin du XIVe siècle. Les premières vouges étaient constituées d’une lame tranchante en forme de serpe. Elles pouvaient mesurer entre 2 m et 2,50 m. Par la suite, la lame prend une forme de tranchoir et pouvait avoir un croc du côté opposé à la lame. Elle sert essentiellement contre la cavalerie pour tailler les jambes des chevaux et les lanières des pièces d’armures. Elle servait aussi contre les charges de cavalerie en formant un mur sur deux ou trois rangées.
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Hache d’armes : Arme d’hast conçu pour piéton armuré utilisée des la fin du Moyen-âge. Elle peut mesurer entre 1,50 m et 1,80 m. Elle est composé d’une tête formée d’une dague, d’une hache, d’un marteau ou d’un bec de faucon et d’une hampe pouvant être ferrée à l’autre extrémité. La hache d'armes se tient de telle façon que les mains soient chacune à un tiers de l'arme, la découpant ainsi en trois parties à peu près égales : le gros bout (avant de l'arme), la demy hache (entre les deux mains) et la queue (arrière de l'arme) et chacune de ces parties servent aussi bien à attaquer qu'à se protéger. Il en résulte une méthode de combat à la fois rapide – usant des deux bouts de l'arme pour frapper et dévier les coups – et puissante – en raison de l'important bras de levier fourni par la position des mains.
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Lance : Arme d’hast utilisée probablement dès le XIe siècle par les peuples saxons et normands. Elle devient rapidement l’arme de prédilection de la cavalerie.
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Guisarme : Arme d’hast parente de la hallebarde, constituée d'un long manche en bois et d'une lame à double tranchant prolongée d'une pointe pour combat éloigné. Le fer comporte généralement une grande lame en forme de serpe sur un côté et une pointe en opposition, perpendiculaire au manche. Fort utile lors de combat contre des troupes montées, ce petit éperon pouvait être employé pour désarçonner le cavalier ou sectionner les tendons du cheval.
Armes de contact :
Armes contondantes
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Marteau d’armes : Arme offensive utilisée contre les armures. Conçu pour le combat rapproché, il ressemble au marteau par sa forme. Le manche pouvait avoir différentes longueurs. Il pouvait fausser les articulations des armures pour empêcher les mouvements. Comme l'extrémité pointue du marteau ressemble à un bec d'oiseau, cette arme a parfois été appelée bec-de-corbin.
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Masse d’armes : Arme contondante constituée d'une masse lourde accrochée au bout d'un bâton plus ou moins long. Bien que bénéficiant d'une allonge réduite, sa puissance de choc permettait de briser les os, rendant les protections souples telles que les cottes de mailles inopérantes, enfonçant également les casques et pièces d'armures rigides. Jusqu'au XVe siècle, l'étoile du matin (morgenstern) est une masse d'arme pourvue de piques, non articulée. Plus tard, le terme se confond avec le fléau d'armes, un type d'arme proche, mais composé d'un poids, parfois doté de pointes comme les étoiles du matin, relié par une chaine à un bâton.
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Fléau d’armes : Arme offensive de choc utilisée dès le XIIe siècle. Il est constitué selon les pays et les époques d’une ou plusieurs masses de fer généralement sphériques et armées ou non de pointes d’acier. Ces masses étaient retenues par une courte chaîne, une bande de cuir ou une bielle au bout d’un bâton plus ou moins long. Correctement maniée, cette arme était redoutable et meurtrière, pouvant fracasser les membres sous les protections d’aciers des hommes d’armes.
Dagues
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Dague : Arme de main courte à simple ou double tranchant employée aussi bien par les chevaliers que par les piétons. Elle pouvait être utilisée de manière défensive pour parer des attaques mais aussi pour se défendre une fois à terre. Certaines pouvaient passer à travers les mailles du haubert et produire des blessures très profondes.
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Miséricorde : Arme de main de la catégorie des dagues apparue dès le XIIIe siècle. Au XVe siècle, certains de ces poignards possèdent une lame triangulaire à double tranchant ressemblant à une petite épée d’estoc, d’autres modèles disposent de lame à section carrée. Elles étaient destinées à passer entre les jointures des plates d’acier des hommes d’armes.
Épées
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Épée bâtarde : Épée d’une main et demie utilisée par les chevaliers et les piétons dès le XVe siècle. La lame de cette épée était à double tranchant et pouvait servir aussi bien pour l’estoc que pour la taille.
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Épée longue : Épée à double tranchant et à une main apparue dès le XIVe siècle. Elle est utilisée principalement pour l’estoc, ce qui permet de se faufiler dans les défauts des armures et atteindre les points vitaux.
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Épée de passot : Épée à une main et à un ou deux tranchants utilisée par les archers et les arbalétriers au XVe siècle. Souvent les quillons de ces épées, vers la première moitié du XVe siècle étaient chevauchés, l’un renversé sur la lame et l’autre sur la poignée. L’un de ces quillons servait à engager l’arme de l’adversaire, l’autre à garantir les doigts.
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Fauchon : Sabre droit à une main ou une main et demie utilisé du XIe au XVIe siècle. La lame mesure généralement entre 40 et 60 centimètres, parfois plus, et peut être droite ou légèrement recourbée. La lame s'élargit jusqu'à la pointe et disposait souvent d'un contre-tranchant permettant de donner des coups de revers.
Armes à distance :
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Arc : Arme de trait destinée à envoyer des flèches. Il est constitué principalement d'une pièce courbe flexible qui emmagasine et restitue l'énergie comme un ressort, et d'une corde qui permet l'armement de l'arc (tension du « ressort »), puis la transmission de l'impulsion à la flèche lors de la détente. Le type d’arc le plus connu durant la Guerre de Cent Ans est le anglais. Il mesure environ 2 m de long et avait une portée estimée entre 165 et 228 m. Les archers anglais pouvaient tirer avec ce type d’arc environ dix flèches à la minute, ce qui explique pour ces archers étaient redoutables.
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Arbalète : Arme de trait constituée d’un arc monté sur un affût. La tension de la corde est assurée par une pièce rigide organisée pour supporter le carreau, retenir la corde et la libérer au moment du tir au moyen d’un mécanisme simple. Ce perfectionnement apporte plusieurs avantages. Une fois que la corde est tendue, le tireur n’a plus d’effort physique à fournir pendant qu’il vise. L’ajustement du tir s’en trouve ainsi facilité. Durant la Guerre de Cent Ans, une arbalète pouvait percer une armure jusqu'à une distance de 90 à .
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Couleuvrine à main : Engin portatif à feu apparu au cours du XIVe siècle. Elle était composée d’un petit canon fixé à l’aide de frettes sur un fût en bois pouvant atteindre 2 mètres. Le canon pouvait peser de 6 à 25 kg. D’autres traits de feu furent confectionnés et employés au cours du XVe siècle ne cessant de se perfectionner pour l’usage individuel ou la cavalerie.
Armes de siège :
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Pierrière : Machine de guerre utilisée lors des sièges de châteaux de manière défensive. Elle est composée d’une verge possédant à son extrémité une poche destinée à recevoir le projectile. Elle était actionnée en tirant sur l'autre extrémité du balancier. Sa portée était d’environ de 40 à 80 mètres et elle nécessitait de 6 à 8 servants.
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Mangonneau : Engin de siège offensif, le mangonneau tirait de lourds projectiles à partir d’une poche en forme de fronde fixée à l’extrémité de la verge. Le mangonneau possède un contrepoids fixe de plusieurs tonnes. Des cordes sont parfois ajoutées pour donner plus de rapidité au mouvement et permettre un meilleur décrochement de la fronde. Il faut aussi un important système de poulies et de treuil pour le réarmer et sa cadence n'excédait pas deux à trois tirs à l'heure. De plus, ces machines présentent un gros défaut: la masse de terre ou de pierre contenue dans la huche du contrepoids finit toujours par se déplacer, provoquant des à coups et des vibrations. Ces effets sont néfastes pour la charpente et nuisent à la précision de tir. Sa portée était d’environ de 150 mètres et elle nécessitait de 12 servants et des artisans pour le construire.
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Trébuchet : Engin de siège offensif plus récent que le mangonneau. Le fonctionnement du trébuchet utilise le principe mécanique du levier pour propulser une pierre ou d'autres projectiles beaucoup plus loin et avec davantage de précision qu’une catapulte qui balaie le terrain. Le bras se balance jusqu'à la position verticale où, généralement à l’aide d’un crochet, l'une des extrémités de la fronde se détache, propulsant le projectile vers la cible avec une grande force. Sa portée était d’environ 200 m voir plus et nécessitait beaucoup de mains d’œuvres et d’ingénieurs pour sa construction. On développa également plus tard une variante du trébuchet, plus légère et plus mobile, qui comportait deux contrepoids situés de part et d’autre de la verge et qui, de ce fait, portait le nom de couillard.
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Veuglaire : Pièce d’artillerie des XIVe et XVe siècles se chargeant par la culasse. Il est plus long, de petit calibre et moins puissant que la bombarde.
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Bombarde : Pièce d’artillerie apparue durant la Guerre de Cent Ans. Il s’agit de bouche à feu montée sur un affût en bois et attachée par des anneaux. Elle tire des boulets de pierre, dont la faible densité diminue l'efficacité de la bombarde. Cette faiblesse est cependant compensée par le calibre important des boulets. À partir de 1430, l'utilisation des boulets en fer se généralise. Contrairement aux boulets en pierre, ils ne se brisent pas à l'impact; par ailleurs leur production est plus simple, car ils sont fondus, contrairement aux boulets en pierre, qui étaient taillés.
Armures
Casques :
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Camail : Protection principale de la tête mais aussi des épaules. Confectionné à l’origine de forte toile et de cuir, le camail fut par la suite renforcé de plates de fer ou d’acier rivées entre elles. Par la suite, il est réalisé en maille d’acier de la même manière que le haubert.
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Bassinet (bascinet ou bacinet) : Protection de tête du XIVe siècle. C’est vers 1380 que le bacinet atteint sa perfection. Il se compose d’un tymbre (le dessus) plus ou moins incliné en arrière permettant ainsi d’offrir moins de résistance au coup de lance, d’un viaire plus ou moins pointu selon le bacinet, c’est-à-dire une pièce mobile recouvrant le visage et se relever et s’enlever facilement. Certains étaient agrémentés de mailles fixées tout au long du bord inférieur du tymbre garantissant une protection du cou.
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Chapel de fer : Apparu dès le XIIe siècle, cette protection est à l’origine une cervelière à laquelle on aurait ajouté un bord tout autour. Ce casque permet de faire dévier les coups de taille portés à la tête mais aussi les flèches dans une moindre mesure.
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Heaume : Protection de tête apparu à la fin du XIIe siècle. Celui-ci est constitué d'une cervelière, une simple calotte d'acier à laquelle est fixée une plaque faciale couvrant le visage, percée de trous pour la vision et l'aération. Puis il évolue en enclosant totalement la tête avec une plaque qui couvre la nuque pour une protection optimale du crâne. Vers le début du XIVe siècle, le masque facial devient mobile, permettant ainsi d'avoir le visage à découvert en dehors des moments critiques. Cette dernière évolution, améliorant considérablement le confort du chevalier, préfigure l'arrivée du bassinet, plus léger, mieux étudié pour dévier les coups et dont la visière facilite grandement la respiration. Vers la fin du XIVe siècle, apparition du heaume à tête de crapaud avec ses surfaces fuyantes qui permettent de dévier les coups et il est très utilisé dans les tournois et joutes.
Protections du torse :
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Gambison : Vêtement de protection du corps fait de cuir, d’étoffe rembourrée de filasse ou de coton et porté généralement sous le haubert de mailles au cours des XIIe, XIIIe et XIVe siècles. Ce vêtement par sa contexture permettait d’amortir les coups portés sur le haubert. De forme variée, certains n’étaient que des justaucorps, à manche ou non, d’autres pouvant couvrir les genoux.
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Haubert : Protection de mailles d’acier apparue dès le XIe siècle. Sa fabrication était longue et coûteuse et il existait plusieurs méthodes de fabrication. Il disparait progressivement avec l’apparition de l’armure de plates mais il restera en vigueur pour couvrir les points faibles de l’armure. Il ne reste au cours du XVe siècle que les arbalétriers et les archers pour porter ces protections de mailles.
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Brigandine : Vêtement de guerre dérivé de la broigne ou du gambison de la seconde moitié du XIVe siècle, particulièrement apprécié par les piétons et les archers. Ce pourpoint, descendant jusqu’aux genoux était composé d’un premier vêtement de forte toile ou de cuir renforcé par des lames de fer ou d’acier se recouvrant comme des tuiles et rivées sur ce dernier. Cet ensemble était recouvert par la suite de velours, de soie ou de toute autre étoffe.
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Cuirasse : Partie de l’armure en acier destinée à protéger le tronc constitué de la pansière, de la dossière et de la braconnière.
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Gorgerin : est une pièce d'armure généralement en acier, quelquefois en cuir, qui se porte autour du cou et visant à protéger la gorge et en partie la clavicule du porteur.
Protections des bras :
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Spalières : Protections d’acier de l’épaule. A l’origine, il s’agissait des ailettes, des plaque d’acier fixée sur la cotte de mailles au dessus des épaules. C'est vers 1350 que la spalière se dessine franchement, pourtant des défauts persistent après plusieurs tentatives, sans trouver de véritable solution. On posa, vers la fin du XIVe siècle des cônes en guise de spalière. Elle enveloppe l'épaule et le haut du bras et elle est souvent articulée.
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Rondelle : Protection d’acier en forme de disque fixée sur la spalière.
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Canon d'arrière-bras : Protection d’acier du biceps. Le canon d'arrière-bras est constitué en réalité de deux parties, l'une fixe, et l'autre mobile, dont la bordure fait saillie pour entrer dans la gorge dont est équipée la partie fixe, ce qui solidarise les deux pièces tout en permettant la rotation du bras.
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Cubitière : Protection d’acier du coude. Le but de la cubitière est de permettre au bras de se plier. Elle apparait dès XIIIe siècle, sous sa forme la plus primitive : ce n'est alors en effet qu'une simple protection du coude, sorte de cône de fer attaché par des sangles. Puis c’est au XIVe siècle que l'on commence à voir apparaître des cubitières assurant également au coude une protection latérale.
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Canon d'avant-bras : Protection d’acier de l’avant-bras.
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Gantelet : Protection d’acier de la main. Vers le milieu du XIIe siècle, celle-ci était plus ou moins le prolongement des manches du haubert. C’est au cours des siècles et plus particulièrement au XVe siècle que le gantelet trouvera son apogée devenant une véritable pièce d’armure protégeant parfaitement la main. Celle-ci est recouverte de plates d’acier articulées ou non remontant sur l’avant bras. Les doigts sont protégés par de petites plates rivées ensemble comme des tuiles permettant l’articulation des doigts.
Protections des jambes :
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Cuissot : Protection de plates d’acier composée d’une ou plusieurs pièces destinées à protéger les cuisses.
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Genouillère : Protection d’acier du genou qui apparait au milieu du XIIIe siècle. Dès la fin du XIVe siècle, elle fait partie intégrante de la protection du haut de la jambe et est rivée au cuissot. A la même époque on fixa d’une seule pièce sur le côté externe de la genouillère des ailerons de formes diverses destinés à garantir les jarrets contre les coups de taille.
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Grèves : Protection de plates forgées des jambes, des genoux aux solerets. Elles ne sont à l’origine qu’une simple plaque d’acier forgée recouvrant uniquement le tibia et fixée par des lanières sur les chausses de mailles. Par la suite, elles furent faites de deux pièces d’acier mues par des charnières et recouvrant entièrement le bas de la jambe.
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Soleret : Protection d’acier du pied. A l’origine, il s’agit d’une pièce d’acier forgée qui recouvre les pieds et qui est attaché aux chausses de mailles. Celles-ci étaient alors attachées grâce à des courroies ; mais, à partir de la fin du XIVe siècle, les progrès en matière de fabrication d'armures permirent de fabriquer des solerets entièrement en pièces de fer articulées entre elles, véritable chaussure de fer à l'aspect de carapace.
Boucliers :
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Écu : Protection défensive remontant à la haute Antiquité. Le bouclier médiéval était de forme plus ou moins diverse. Vers la fin du XIIIe siècle, on adopta des écus triangulaires presque aussi larges que hauts formant un triangle équilatéral. Dès le XIVe siècle, cette défense triangulaire est un peu plus haute que large et presque plate puis vers la fin de ce siècle, la pointe de l’écu se projette vers l’avant et celui-ci est recourbé. Au XIVe siècle, les boucliers sont armoriés. Il est maintenu à l’avant-bras et à la main par des courroies en cuir. Au repos, il pouvait être transporté soit au cou, soit en bandoulière.
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Rondache : bouclier de forme circulaire et généralement de taille moyenne. Elle est utilisée dans les combats rapprochés, ou au corps à corps, comme moyen de protection et d'intimidation. La rondache est petite, légère et peu encombrante pour l'attaque, ce qui lui donne toute sa qualité lors des combats. Sa forme ronde laisse libre cours au mouvement de l'arme et dévie facilement les coups et peut facilement être utilisée pour repousser l'ennemi en corps à corps.
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Bocle : petit bouclier circulaire, d'environ 15 à 45 cm de diamètre, tenu à bout de bras, l'autre étant armé d'une épée. La forme du bouclier est telle que le poing peut se loger immédiatement sous l'umbo, c'est-à-dire au niveau du centre de gravité de l'arme, afin d'avoir un équilibre optimal. Le bocle est utilisée en escrime médiévale comme arme défensive et offensive.
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Pavois : grand bouclier de forme ovale ou quadrangulaire, porté par les fantassins et plus particulièrement par les arbalétriers au Moyen Âge. Un grand pavois qui pouvait couvrir le corps tout entier s'avérait nécessaire pour protéger un arbalétrier durant le rechargement de son arme qui pouvait prendre du temps et donc l'exposer aux tirs ennemis. Il mesurait habituellement un mètre de haut et quelquefois plus, sur une largeur de quarante à soixante centimètres.